Située à Koumassi-Nord-Est, une agence de transfert d'argent a eu affaire à des brigands armés. Des criminels qui s'en sont tirés avec des millions de F Cfa. C'était dans l'après-midi du mardi 3 juillet 2018.
De fait, à en croire nos sources, qui relaient le témoignage de V.P., le gérant de la structure, ce jour-là, il est assis à la terrasse de l'agence. Il laisse libre cours à des causettes, en compagnie de sa femme, venue lui rendre visite sur son lieu de travail. Et de temps en temps, il abrège momentanément ce qu'on pourrait appeler des papotages, lorsque se manifeste un client dont il doit satisfaire la demande.
Sur ces entrefaits, il est exactement 16h30', quand un taxi-compteur vient garer en face de l'agence. A bord, quatre ( 4) individus, dont l'un met pied à terre. Et comme un client ordinaire, ce dernier l'invite à l’intérieur du commerce pour, dit-il, transférer de l'argent à un parent.
Mais, toujours selon le gérant, une fois qu'il le rejoint à l'intérieur de l'agence, le client va démontrer qu'il n'en est pas un en réalité, en sortant un Pistolet automatique ( Pa). A l'aide de cette arme à feu, dont les dégâts qu'elle peut causer sont connus, le gangsters maîtrise l’opérateur économique. Puis, il exige de ce dernier qu'il vide sa caisse pour lui remettre le contenu. Face aux menaces de mort du criminel, V.P. explique n'avoir pas d'autre choix que de s'exécuter. Ainsi, il remet la somme de trois (3) millions de F Cfa, au scélérat.
En possession du pognon et de huit (8) téléphones-portables, volés également sur place, le quidam ressort de l'agence et rejoint ses comparses, à bord de leur taxi-compteur, qui démarre en trombe.
Le véhicule des voleurs, désormais hors de sa vue, le gérant de l'agence se déporte au commissariat de police le plus proche, et rapporte les faits. La police a ouvert une enquête, en vue de mettre la main sur les auteurs de l'attaque présumée.
Mais c'est sûr, ça ne sera pas du gâteau pour les flics. Vu que le gérant ne fournit aucun signalement du taxi-compteur, à bord duquel circulerait la bande armée présumée. V.P., indiquant n'avoir relevé, ni la marque, ni la plaque d’immatriculation dudit véhicule.
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